mercredi 29 juin 2011

L'usine à nymphes ...


Après avoir mûrement réfléchi sur la question, je me suis décidé à refaire ma boîte de nymphes laiton, la dernière boîte en date, une CFdesing, censée être étanche s’est finalement avérée ne pas l’être autant que l’on voudrait bien nous le faire croire. Après avoir pris quelques bains forcés au cours de la saison dernière, je me suis rendu compte que nombre de mes modèles ont commencé à s’oxyder. Comble de mon malheur je m’en suis aperçu bien trop tard, en effet c’est au cours de la sortie avec les copains sur la Bienne dans le Haut Jura en avril dernier. Sur un ferrage certes un peu appuyé, j’avais explosé l’hameçon d’une nymphe dans la gueule d’une jolie truite. Je n’avais pas réellement pris conscience de la chose jusqu’à ce que je regarde la mouche sous une loupe  une fois de retour à la maison, le fer était bel et bien oxydé.
J’ai ensuite exploré ma boîte et me suis rendu compte de l’étendue des dégâts. Si seulement j’avais ausculté ma boîte pendant la saison hivernale, j’aurais eu le temps de refaire mes nymphes. Maintenant que la saison est lancée, je ne peux pas me permettre de pêcher avec des nymphes tout en sachant qu’un hameçon peu céder à tout instant.

J’en ai profité pour revoir de façon drastique le contenu de mes boîtes, une grosse sélection s’est imposée. Dans un premier temps, trois couleurs de billes, noire, cuivre et or, sur trois tons de corps différents, olive, brun et noir. Le tout dans quatre diamètres de billes laiton, 1.5, 2, 2.3 et 2.8 millimètres, sur des hameçons allant du 20 au 14, ce qui correspondra forcément à quatre poids différents qui devrait me permettre de pallier à de nombreuses situation pour la pêche à vue.

Avec la météo de ces jours derniers, plutôt caniculaire, cela me laisse un peu de temps pour attaquer le remplissage de la boîte …


Les nymphes vont paraitre plutôt simpliste aux yeux de certains mais du haut de ma petite expérience je suis persuadé que cela fonctionnera. La présentation de l’artificielle revêt, à mon sens, une importance capitale par rapport à la nymphe en elle même. Je ne compte plus m’encombrer avec une foultitude de modèles à ne plus savoir qu’en faire au moment de choisir la mouche à relier au bas de ligne. A ce jour, les séries en bille de 1.5 mm sont presque terminées mais il y a encore du travail si je veux pouvoir compter sur cette boîte pour le futur séjour sur la Bienne qui arrive désormais à grand pas …

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Tu as bien raison de ne pas te compliquer la vie avec les mouches, 3 ans à réfléchir quel modèle de nymphe faut-il dans ma boite, sachant que je suis loin d'être un fou de la nymphe, résultat que des faisant tail toutes tailles et toutes couleurs permet d'avoir un panel très large suffisant pour leurrer du fish, la technique fait le reste ;). Le peu que je pêche en nymphe j'associe gammare et faisant tail je ne pêche strictement qu'avec sa en nymphe et sa marche toujours. Alors comme on dit pourquoi chercher compliqué quand on peut faire simple !!!!
Au plaisir de te lire, amicalement titi57